jeudi 29 avril 2010



La concession où j'habite mais... après une pluie torrentielle ! La première pluie de la saison sèche ! Cette pluie, au début a bien rafraichit l'atmosphère mais ca a tourné à la tempète, le vent est devenu très violent et l'eau a dévalé partout. Surtout que la plupart des rues sont en terre donc bonjour les flaques ! Ici, tout est démesure : la chaleur, la pluie, ...


Au pays dogons, pour le retour, le taxi-brousse n'arrivant pas nous avons négocier pour profiter du voyage du Mali au Bénin de routiers. Voici donc l'engin avec lequel nous sommes rentré au burkina : et c'était bien plus sympa que le taxi brousse !
Le jaune n'est pas du à la photo, c'est bien réél, l'énorme quantité de poussière mélée à la lumière du soleil derrière tout ça donne cette couleur dans l'air.
Et hop, de retour sur internet !
-petite precision : je n'ai pas les accents sur cet ordi, donc pardonnez-moi le dechiffrage-
Ce matin, j'ai voulu mettre des photos mais une coupure de courant a mis fin a cette initiative et cette apres-midi, la connection est si lente qu'il faut compter plus de 20 min pour une photo donc vous vous contenterez du texte !
Je reviens sur les coupures de courant car c'est quelque chose que l'on ne connait pas en france. Ici, c'est quotidien, parfois juste une ou deux heures ou bien toute la journee voire une partie de la nuit. En sachant que la ou je travaille, nous utilisons des postes a souder, meuleuses et perceuses... Les coupures de courant concernent en general un ou deux quartier maximum a la fois, ce n'est pas toute la ville mais ca represente tout de meme des surfaces tres etendues. Pour info, a Ouagadougou, comme dans la plupart des villes du Burkina, l'electricite est produite par des groupes electrogenes (4 grosses usines pour la seule ville de ouaga et qui tournent jour et nuit a plein regime generant un bruit enorme et une pollution que je n'ose pas imagine !).
En plus de bloquer toute l'activite, ces coupures ont des consequences bien plus simples comme par exemple l'impossibilite de trouver de l'eau fraiche ! et apres une grosse journee de chaleur, boire de l'eau chaude, c'est dur... La plupart des gens n'ont pas de frigo, on achete donc des sachets de glaces que l'on optimise.
Actuellement et depuis fin mars, je suis heberge chez un sculpteur -Abou, ivoirien d'origine malienne vivant au burkina- qui vit avec son frere : Abdoulaye, arrivé d'Abdijan depuis 4 mois pour se former dans un club de foot censé avoir plus de moyens mais peanuts: ni chaussures ni maillots !
Nous habitons dans une "concession" : une cour avec plusieurs maisons où vivent une dizaine de familles, les toillettes (4 murs et un trou dans une dalle au dessus d'une fosse) et la douche (4 murs) sont en plein air et commun(e)s à la concession. les maisons (banco : brique de terre et toit en tôle), sont petites et conserve bien la chaleur (j'ai pu lire a 6H du matin 39 degré dans la chambre où je dors avec Abdoulaye) : je vous laisse imaginer la qualité du repos... C'est pourquoi depuis bientot un mois je dors dehors, sur la terrasse, sous la tôle. Depuis quelques jours, les nuits sont plus supportables (pour être clair et précis voire dégeu, la transpiration ne goutte plus mais rend juste moite et collant). Vers 5H30, les femmes se lèvent et préparent à manger pour la famille, les enfants suivent vite ainsi que le mari; ce qui fait qu'il y a vite de l'agitation et du bruit : grasse mat impossible, de toute manière la chaleur accoure pour te tirer du lit. Après avoir pris une petite douche avec un fond de seau pour se rincer, on part acheter du pain beurré à quelques pas et quelques "galettes" (patte à base de farine de blé jetée dans l'huile bouillante donnant un sorte de beignet gras à souhait !), puis on rentre manger tout ca sur la terrasse avec un petit thé.
Bon, malgré le ventilo, j'ai trop chaud dans le bureau, je continuerais plus tard et j'essayerais de mettre plutot de photos, je vous raconterais plutot tout ca de vive voix à mon retour; retour qui est d'ailleurs anticipé à fin mai pour des raisons de budget.
Profitez bien de la fraicheur de France, je ne rève que de ca ! et puis de la nourriture aussi ! Rhôôôôô, qu'est-ce que je donnerais pour de la charcut, du fromage, de la salade, du steack saignant,... ici; c'est riz depuis 2 mois... riz gras ou sauce arachide... c'est bon mais vite lassant et étouffant avec la chaleur. Heureusement qu'il y a de temps en temps des sandouiches omelettes-oignons et des sandouiches brochettes... huuuum !!
à tantôt !

jeudi 22 avril 2010



Un village du plateau (en haut au bord de la falaise). Les cases et greniers sont en pierre avec un crépis de terre. Ce que voyez sur la photo sont des greniers, où l'on stocke le mil (céréale locale), ils sont d'ailleurs surélevés pour éviter que les petits animaux n'y pénètrent.


Bon, pas très interéssant mais je suppose qu'il y en a qui ont envie de me voir en photo.
Ici, dans une faille de la falaise qui nous a permis de descendre du plateau où nous avons passé la nuit.


un baobab et la falaise.
(on fait sécher la paille de mil dans le baobab et avec ce dernier, on utilise aussi l'écorce que l'on tire en longs fils sous le bourrelet pour faire de la corde)



Ce n'est pas dans l'ordre mais tant pis. Le taxi brousse qui nous a emmené de Ouahigouya (nord du burkina) à Koro (10km après la frontière malienne). Ici à l'arrêt pour ficeler le pot d'échappement qui, à cause du mauvais état de la piste -et du camion - trainait par terre.
Ce fut une longue journée éprouvante par la chaleur et l'attente interminable des taxis brousse (nous avons été ensuite dans une 504 pour atteindre le pays Dogon : plus précisement Bankass où l'on nous attendait en moto pour enfin rejoindre la falaise à Endé : pour ceux qui aiment suivre sur la carte)



Retour du pays Dogon (au Mali) où je viens de passer deux jours.
Une longue falaise où un peuple a habiter, d'abord dans des habitations troglodytes (d'où est prise la photo) puis, depuis récement, au pied des falaises.
Beaucoup de poussière et de chaleur mais, du coup, peu de touristes !